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Francis Leclerc laisse entrer des centaines de cinéphiles dans son imaginaire

14 février 2018

Rivière-du-Loup, le 12 février 2018 – C’est avec la tête remplie de poésie et de comédie, d’action et de réflexion que le comité organisateur du festival Vues dans la tête de… a fait défiler hier le générique de sa 6e édition. Pendant tout le week-end, les cinéphiles se sont laissé promener d’un genre à l’autre, voire d’un extrême à l’autre, d’une dystopie délirante à un récit familial tendre, plaçant une confiance aveugle dans la tête d’affiche, Francis Leclerc.

Le sixième parrain de l’événement aura marqué les spectateurs par son humour et son authenticité, ainsi que par les liens forts qui l’unissent à ses cinq amis invités. « J’ai rencontré Rivière-du-Loup. J’ai rencontré une région, ses gens, une culture très vivante. Quand je vous vois, je vous trouve sains. Une population saine, ça passe par les échanges, la culture, les rencontres », a témoigné le réalisateur lors de la cérémonie de clôture qui s’est tenue à la Maison de la culture.

À guichet fermé

La projection de son plus récent long métrage, Pieds nus dans l’aube, inspiré du roman de son père Félix, figure parmi les moments forts de ces quatre jours de vues. La salle principale du Cinéma Princesse était pleine jusqu’au dernier de ses 230 sièges, samedi soir, pour la présentation de cette chronique d’enfance. Les spectateurs qui ont malheureusement été refoulés à l’entrée pourront se reprendre cette semaine, puisque le film restera à l’affiche du cinéma centenaire.

Les projections de Turbo Kid et de Prank, en présence notamment de la comédienne Laurence Leboeuf, ont attiré des centaines de cinéphiles dans la salle sombre, malgré le temps doux qui filait dehors. Attiré par ces films de genre, un public plus jeune s’est d’ailleurs présenté aux activités.

Les mordus de cinéma ont en outre été gâtés par la classe de maître sur la scénarisation, donnée vendredi par Francis Leclerc et son actuel partenaire de plume, Éric K. Boulianne, qui y ont livré quelques-uns de leurs secrets. La table ronde, portant sur la diversité des plates-formes de diffusion, aura permis aux six invités de faire leur profession de foi envers le cinéma, en dépit de la montée fulgurante des nouveaux médias. Les étudiants de l’École secondaire de Rivière-du-Loup ne sont certainement pas près d’oublier le passage du réalisateur des Beaux malaises dans leurs classes, jeudi. Francis Leclerc a dirigé les élèves en arts de la scène dans le tournage de quelques extraits de Pieds nus dans l’aube.

Populaires concours

Les deux concours du festival ont aussi vu leur public augmenter cette année. Neuf films étaient présentés dans le cadre du Concours de courts métrages vendredi soir. Palissade, une fiction d’Alexis Fortier Gauthier, a été primée par le jury composé de Francis Leclerc, de la productrice Évelyne Lafleur Guy et des réalisateurs Karine Bélanger et Édouard Tremblay. En collaboration avec Lemieux Vaillancourt Opto Réseau, une bourse de 500 $ a été remise au réalisateur gagnant. Le court métrage Retour de qualité, réalisé par Daniel Abraham et Pierre-Alexandre Girard, a quant à lui obtenu la faveur des spectateurs. Le Prix du public, accompagné d’une bourse de 250 $, a été offert aux créateurs par la Caisse populaire Desjardins de Rivière-du-Loup.

Pour la troisième édition du volet local « Ville et villages en images », les municipalités de Cacouna, de Saint-Antonin, de Saint-Cyprien et de Saint-Modeste ont pu voir leur territoire sur écran géant samedi matin, grâce à la participation de leurs citoyens. C’est un divertissant hybride entre le documentaire et la fiction sur le Centre-jeunes de Cacouna, inspiré par la série américaine Stranger Things, qui a été récompensé par le public. Le Cinéma Princesse a ainsi remis son Prix pop-corn à l’équipe de vidéastes chapeautée par Geneviève Dunn.

Un engagement pour le cinéma

Au cours du week-end, la direction du festival s’est par ailleurs engagée à exercer des pressions auprès des responsables du projet Éléphant et de la direction de la Cinémathèque québécoise pour assurer la restauration et la numérisation de films récents. Lors de la présentation de la rétrospective de son œuvre, jeudi soir, Francis Leclerc avait pointé les difficultés que rencontrent les créateurs pour obtenir des copies de leurs œuvres réalisées après 1998, mais juste avant le passage des salles de cinéma au numérique.

« On veut que le cinéma qui s’est fait dans ces années-là puisse aussi disposer d’une vitrine, être disponible sur les multiples plates-formes. J’en fais la promesse », soutient André Gobeil, président du conseil d’administration de l’organisme. En plus d’avoir obtenu l’engagement de la direction du festival international du court métrage REGARD, dont les représentantes étaient à Rivière-du-Loup ce week-end, des contacts seront établis afin que les autres événements de cinéma du Québec fassent front commun dans ce dossier crucial.

Prêt à se lancer dans l’exploration d’une septième tête l’an prochain, le festival Vues dans la tête de… remercie ses fidèles partenaires, soit la Ville de Rivière-du-Loup, la MRC de Rivière-du-Loup, le Cégep de Rivière-du-Loup, l’École des métiers du cinéma et de la vidéo (ÉMCV), la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et le Cinéma Princesse. Il tient également à souligner la collaboration précieuse de Tourisme Rivière-du-Loup, de la Fabrique culturelle de Télé-Québec, de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec et de l’Association des concessionnaires d’automobiles et de camions de Rivière-du-Loup.

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Pour information :
Laura Martin
Coordonnatrice
coordination@vuesrdl.com
418 867-8787
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